L'assurance vie adaptée à la retraite
Dès le départ de la retraite, le souscripteur peut mettre en place des rachats partiels programmés en vue de percevoir périodiquement un revenu. Le montant et la périodicité sont choisis par le souscripteur. Ce dernier peut à tout moment modifier ces spécificités, voire tout simplement supprimer les rachats programmés.
Au terme du contrat d’assurance vie, le souscripteur peut aussi récupérer les fonds en une fois sous la forme d’un capital, mais il peut également convertir son épargne sous la forme d’une rente viagère. En choisissant cette formule, il percevra un revenu régulier jusqu’à son décès.
Le choix de la modalité de versement des fonds ne doit pas être pris à la légère. La rente viagère est une décision irréversible.
Dans le cadre d’une conversion du capital en rente viagère, il est possible de protéger ses proches en optant pour une rente réversible partielle ou totale. Au décès du crédirentier (celui qui perçoit les revenus réguliers), la rente viagère se poursuit à vie au profit d’un bénéficiaire préalablement désigné, comme par exemple le conjoint survivant.
D’autres options de rente peuvent être proposées, comme par exemple la rente avec annuités garanties permettant alors d’assurer quoi qu’il arrive le versement des arrérages pendant une période minimale prédéterminée, qui ne peut excéder l’espérance de vie du crédirentier minorée de 5 ans.
La fiscalité des rentes viagères
La rente viagère est imposable au barème progressif de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement qui varie en fonction de l’âge du crédirentier lors du premier versement de la rente.
Âge de la personne qui perçoit la rente viagère au premier versement | Abattement |
---|---|
< 50 ans | 70 % |
De 50 à 59 ans | 50 % |
De 60 à 69 ans | 40 % |
> 69 ans | 30 % |
Mis à jour le 08/12/2021