CPR Invest – Hydrogen
- Stéphane Cornu
- Gérant thématique actions et gérant du fonds Hydrogen
- CPR AM
Hydrogène, l’élément clé d’un futur décarboné
Pouvez-vous nous présenter votre fonds Hydrogen A EUR en quelques mots ?
Stéphane Cornu : Stéphane Cornu (SC) : CPR Invest - Hydrogen est un fonds actions internationales qui investit dans les entreprises impliquées tout au long de la chaine de valeur de l’hydrogène, de la production aux utilisateurs en passant par les technologies, le stockage et la distribution. Par ce biais, le fonds cherche à surperformer les marchés d’actions mondiaux sur le long terme (cinq ans minimum) tout en intégrant une approche durable1 dans son processus de sélection d’entreprises.
L’idée de cette thématique nous est venue lorsque nous cherchions à élargir notre offre climat. Elle est très vite devenue évidente sur un double constat : d’un côté, les énergies renouvelables seules ne suffiront pas à décarboner nos économies et, de l’autre, l’hydrogène semble être une solution pour aider à relever ce défi et être amené à prendre une place plus importante en tant que moyen de stockage d’énergie.
L’idée de cette thématique nous est venue lorsque nous cherchions à élargir notre offre climat. Elle est très vite devenue évidente sur un double constat : d’un côté, les énergies renouvelables seules ne suffiront pas à décarboner nos économies et, de l’autre, l’hydrogène semble être une solution pour aider à relever ce défi et être amené à prendre une place plus importante en tant que moyen de stockage d’énergie.
Qu’est-ce que l’hydrogène gris, bleu ou vert ? Comment est produit majoritairement l’hydrogène actuellement ?
Stéphane Cornu : La couleur de l’hydrogène varie selon son mode production. L’hydrogène gris est produit à partir du méthane par vapo-reformage, ce qui le rend intense en carbone, et l’hydrogène bleu à partir de combustibles fossiles par captage et stockage du CO2 dégagé lors de sa production, ce qui le rend plus faible en carbone. L’hydrogène vert, quant à lui, est décarboné : il est produit à partir d’énergies renouvelables par électrolyse de l’eau.
Le marché de l’hydrogène existe depuis un moment et produit 80 millions de tonnes d’hydrogène par an dans le monde mais ce dernier provient essentiellement de raffineries et est par conséquent produit à partir de pétroles lourds... ce qui est appelé à changer dans un avenir proche puisque certaines industries commencent à s’équiper pour utiliser l’hydrogène vert.
Le marché de l’hydrogène existe depuis un moment et produit 80 millions de tonnes d’hydrogène par an dans le monde mais ce dernier provient essentiellement de raffineries et est par conséquent produit à partir de pétroles lourds... ce qui est appelé à changer dans un avenir proche puisque certaines industries commencent à s’équiper pour utiliser l’hydrogène vert.
Aujourd’hui, quelle est la portion « hydrogène vert » dans votre fonds ?
Stéphane Cornu : Quelle que soit leur position dans la chaine de valeur, les entreprises sélectionnées dans le fonds doivent avoir un lien concret et matériel avec l’hydrogène vert. Cependant, nous n’investissons pas dans l’hydrogène vert en tant que tel mais dans les entreprises qui ont un lien avec sa production, son stockage, sa distribution ou son utilisation. Pour exemple, à fin octobre, les entreprises ayant une activité en lien direct avec l’énergie verte représentent 25 % du fonds et celles en lien avec les technologies vertes pour 16 % du fonds.
En quoi ce fonds se distingue-t-il ? Quelles sont vos démarches en matière d’ISR et d’ESG ?
Stéphane Cornu : CPR Invest - Hydrogen investit non pas dans un secteur en particulier mais dans tous les secteurs autour du thème de l’Hydrogène et ce, quelle que soit la taille de la société ou son origine géographique, même si les technologies et les projets les plus avancés en matière d’hydrogène sont aujourd’hui en Europe et en Asie (y compris le Japon).
Son univers d’investissement est également volontairement large. Il comprend ainsi des matériaux et des industries mais également des fabricants d’éoliennes ou de panneaux solaires qui génèrent de l’électricité afin de produire l’hydrogène vert et des entreprises qui bénéficient de l’utilisation de l’hydrogène comme la sidérurgie, le transport longue distance ou encore l’agriculture. Et cela tout en laissant de la place pour les entreprises en lien avec les applications qui verront le jour dans les mois et années à venir.
Hydrogen adopte également une approche d’investissement ESG cohérente1 : il investit dans toutes les entreprises de cet écosystème à l’exclusion de celles qui affichent les pires notes ESG, que ce soit leur note au global ou sur des critères en lien avec la thématique (émissions carbone, gestion de l’eau…), et de celles sujettes à controverse dans les domaines de l’environnement, du social et de la gouvernance1.
Son univers d’investissement est également volontairement large. Il comprend ainsi des matériaux et des industries mais également des fabricants d’éoliennes ou de panneaux solaires qui génèrent de l’électricité afin de produire l’hydrogène vert et des entreprises qui bénéficient de l’utilisation de l’hydrogène comme la sidérurgie, le transport longue distance ou encore l’agriculture. Et cela tout en laissant de la place pour les entreprises en lien avec les applications qui verront le jour dans les mois et années à venir.
Hydrogen adopte également une approche d’investissement ESG cohérente1 : il investit dans toutes les entreprises de cet écosystème à l’exclusion de celles qui affichent les pires notes ESG, que ce soit leur note au global ou sur des critères en lien avec la thématique (émissions carbone, gestion de l’eau…), et de celles sujettes à controverse dans les domaines de l’environnement, du social et de la gouvernance1.
Quels défis sont à relever pour l’hydrogène vert ? Pouvez-vous nous parler des plans d’investissements en Europe et dans le monde ?
Stéphane Cornu : L’hydrogène est l’élément le plus léger et le plus abondant de l’univers mais il n’existe pas physiquement : il faut le produire à partir d’une autre source. Les défis pour l’hydrogène vert tournent donc autour de sa production, pour laquelle il faut des électrolyseurs et une pile à combustible qui sont produits actuellement au compte-goutte, et de son stockage puisqu’un kilo d’hydrogène génère 11 m3 qu’il faut compresser pour pouvoir l’utiliser et le transporter. Un autre défi est de casser le lien avec les énergies fossiles qui sont plus faciles à utiliser et qui représentent 80 % du mix énergétique2 mondial.
Cela dit, le monde entier se met en ordre de marche. En Europe, l’IPCEI (Important Projects of Common European Interest) a rassemblé une enveloppe de 30 milliards d’euros pour des projets autour de l’hydrogène dont Hy2Tech qui vise à soutenir le développement des technologies liées à l'hydrogène et Hy2Use qui aide à financer des projets d'infrastructure ou ceux liés aux applications de l'hydrogène dans l'industrie. En septembre, la présidente de la Communauté Européenne a également annoncé la création de l'European Hydrogen bank, dotée de 3 milliards d'euros, afin d'accélérer la création d'un marché de l'hydrogène et dans l’ambition de produire et importer 20 millions de tonnes d'hydrogène vert par an d'ici 2030 en Europe. De leur côté, les Etats-Unis ont initié la loi IRA (Inflation Reduction Act) qui prévoit un crédit d'impôt de 3 dollars par kilo produit d'hydrogène vert, incitant à la compétition sur ce marché, et dispose d’une enveloppe de 370 milliards de dollars mais le pays reste à la traîne pour l’instant. Il existe également d’autres projets dans le monde, y compris dans des pays en développement comme l’Argentine qui est pionnière dans la production d’hydrogène à partir d’électricité renouvelable ou bien l’Inde qui vise à réduire de moitié le coup de production de l’hydrogène d’ici 2029-2030.
Cela dit, le monde entier se met en ordre de marche. En Europe, l’IPCEI (Important Projects of Common European Interest) a rassemblé une enveloppe de 30 milliards d’euros pour des projets autour de l’hydrogène dont Hy2Tech qui vise à soutenir le développement des technologies liées à l'hydrogène et Hy2Use qui aide à financer des projets d'infrastructure ou ceux liés aux applications de l'hydrogène dans l'industrie. En septembre, la présidente de la Communauté Européenne a également annoncé la création de l'European Hydrogen bank, dotée de 3 milliards d'euros, afin d'accélérer la création d'un marché de l'hydrogène et dans l’ambition de produire et importer 20 millions de tonnes d'hydrogène vert par an d'ici 2030 en Europe. De leur côté, les Etats-Unis ont initié la loi IRA (Inflation Reduction Act) qui prévoit un crédit d'impôt de 3 dollars par kilo produit d'hydrogène vert, incitant à la compétition sur ce marché, et dispose d’une enveloppe de 370 milliards de dollars mais le pays reste à la traîne pour l’instant. Il existe également d’autres projets dans le monde, y compris dans des pays en développement comme l’Argentine qui est pionnière dans la production d’hydrogène à partir d’électricité renouvelable ou bien l’Inde qui vise à réduire de moitié le coup de production de l’hydrogène d’ici 2029-2030.
Pour quel profil d’épargnant conseillez-vous H2 ? Niveau de risque, durée de détention ?
Stéphane Cornu : Il s’adresse à des épargnants qui souhaitent agir et soutenir à la fois la transition vers l’hydrogène vert et la transition énergétique et ce, en investissant indirectement et de manière responsable dans les entreprises innovantes qui participent à l’effort collectif de lutte contre le changement climatique. Le niveau de risque du fonds est actuellement de 6 sur l’échelle SRRI3 et la durée d’investissement recommandée est de plus de 5 ans.
(1)Le détail de la politique d’investissement socialement responsable de l’OPC (objectifs, critères, notations) est plus largement développé au sein de son « code de transparence », disponible sur le site de CPR AM : https://www.cpr-am.fr/particuliers/product/view/LU2389405080.
(2) La part en pourcentage des différentes sources d'énergies consommées dans une zone géographique, un pays, une industrie…
(3) Le SRRI correspond au profil de risque et de rendement présent dans le Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) et se lit sur une échelle allant de 1 (risque plus faible) à 7 (risque plus fort). La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ». Il n’est pas garanti et pourra évoluer dans le temps.
Le fonds présente notamment un risque de perte en capital supporté par l’investisseur. Sa valeur liquidative peut fluctuer et le capital investi n'est pas garanti. Autres risques importants pour le fonds : risque actions et de marché (y compris le risque lié aux petites capitalisations boursières et aux marchés émergents), risque de change, risque de contrepartie, risque de liquidité. La survenance de l'un de ces risques peut faire baisser la valeur liquidative de votre fonds. Pour en savoir plus sur les risques et leur définition, veuillez-vous reporter à la rubrique « Profil de Risque » du prospectus de ce fonds, disponible sur le site de CPR AM.
CPR AM - Société Anonyme au Capital de 53 445 705 euros - 399 392 141 RCS Paris - Société de gestion de portefeuille agréée - AMF n° GP01-056 – 91-93, boulevard Pasteur, CS 61 595, 75730 Paris Cedex 15 - Tél. : 01.53.15.70.00.
(2) La part en pourcentage des différentes sources d'énergies consommées dans une zone géographique, un pays, une industrie…
(3) Le SRRI correspond au profil de risque et de rendement présent dans le Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) et se lit sur une échelle allant de 1 (risque plus faible) à 7 (risque plus fort). La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ». Il n’est pas garanti et pourra évoluer dans le temps.
Le fonds présente notamment un risque de perte en capital supporté par l’investisseur. Sa valeur liquidative peut fluctuer et le capital investi n'est pas garanti. Autres risques importants pour le fonds : risque actions et de marché (y compris le risque lié aux petites capitalisations boursières et aux marchés émergents), risque de change, risque de contrepartie, risque de liquidité. La survenance de l'un de ces risques peut faire baisser la valeur liquidative de votre fonds. Pour en savoir plus sur les risques et leur définition, veuillez-vous reporter à la rubrique « Profil de Risque » du prospectus de ce fonds, disponible sur le site de CPR AM.
CPR AM - Société Anonyme au Capital de 53 445 705 euros - 399 392 141 RCS Paris - Société de gestion de portefeuille agréée - AMF n° GP01-056 – 91-93, boulevard Pasteur, CS 61 595, 75730 Paris Cedex 15 - Tél. : 01.53.15.70.00.
Détails
- Nom du fonds : Hydrogen A EUR
- Code ISIN : LU2389405080
- Profil de risque :
Fonds disponible sur nos contrats : Puissance Avenir, Puissance Avenir Capitalisation,Puissance Avenir Madelin, Suravenir PER
Mis à jour le 30/11/2022