Le compte à rebours est lancé ! Le service de déclaration en ligne de vos revenus ouvre ses portes à partir du 7 avril, et ce, jusqu’au 24 mai ou 8 juin selon votre département.
Concernant les déclarations au format papier, la date limite de dépôt est fixée au 19 mai… Les échéances approchent.
Mais avant que des millions de contribuables se penchent sur leur déclaration, Assurancevie.com propose un quiz sur l’impôt sur le revenu… Un test instructif et surtout ludique !
Article achevé de rédiger en mars 2022 – Règles fiscales en vigueur à cette date-là.
Question 1 : Le crédit d’impôt et la réduction d’impôt sont deux mécanismes qui procurent un allègement de votre facture fiscale. Présentent-ils toutefois des différences ?
A - Oui, le montant de la réduction d’impôt est toujours supérieur au crédit d’impôt accordé B - Oui, car si le montant du crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, l’administration fiscale rembourse la différence, contrairement à la réduction d’impôt C - Non, ces mécanismes sont semblables
Réponse B
Oui, car si le montant du crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, l’administration fiscale rembourse la différence, contrairement à la réduction d’impôt
Lorsque vous engagez certaines dépenses, vous pouvez prétendre en contrepartie à une réduction d’impôt. C’est le cas par exemple lorsque vous effectuez des dons en faveur d’un organisme d’intérêt général ou bien lorsque vous réalisez des investissements locatifs (loi Pinel, loi Malraux). Cette réduction d’impôt va venir baisser directement votre impôt. Néanmoins, il faut bien calculer car si cette réduction d’impôt est supérieure au montant de l’impôt, l’administration fiscale ne procèdera pas à un remboursement. Le crédit d’impôt est également un mécanisme qui permet d’alléger l’impôt calculé. Les frais de garde des jeunes enfants ouvrent droit, par exemple, à un crédit d’impôt. Si le crédit d’impôt et la réduction d’impôt poursuivent la même finalité (baisser l’impôt), ils présentent une grande différence. Si le crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, le solde (ou la totalité si vous n’êtes pas imposable) donne lieu à un remboursement par l’administration fiscale. Contrairement à la réduction d’impôt, pour laquelle le solde est définitivement perdu.
Question 2 : Est-il possible de gommer sans limite votre impôt en utilisant les niches fiscales ?
A - Oui B - Non, l’économie d’impôt est plafonnée à 50 000 € par an C - Non, l’économie d’impôt est plafonnée à 10 000 € par an
Réponse C
Non, l’économie d’impôt est plafonnée à 10 000 € par an
Les niches fiscales désignent les avantages fiscaux auxquels certains contribuables peuvent prétendre. Pour des raisons d’équité fiscale et pour améliorer l’état des finances publiques, l’administration fiscale encadre l’utilisation de ces dispositifs de défiscalisation, en plafonnant l’avantage à 10 000 €. En d’autres termes, vous ne pouvez pas déduire plus de 10 000 € par an de vos impôts au titre de ces niches fiscales. Ce plafond est le même pour tous les foyers fiscaux, quelle que soit leur configuration (célibataire, en couple, marié, avec ou sans enfant). Toutefois, tous les avantages fiscaux ne sont pas soumis au plafonnement global des niches fiscales. Ainsi, sont exclus du dispositif ceux qui sont liés à votre situation personnelle (effet du quotient familial) ou à la poursuite d’un objectif d’intérêt général sans contrepartie (dons, mécénat…).
Question 3 : Les versements effectués sur un PER (Plan d’Épargne Retraite) sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite de 32 909 € pour 2022. Ce gain fiscal entre-t-il dans le plafonnement global des niches fiscales ?
A - Oui B - Non
Réponse B
Non
Bonne nouvelle ! La déduction fiscale offerte lorsque vous réalisez un versement sur votre PER n’est pas considérée comme une niche fiscale. Pour rappel, le PER repose sur un mécanisme de déduction de vos revenus imposables (ce n’est pas une réduction d’impôt. Ni un crédit d’impôt). De ce fait, les versements qui alimentent votre PER vont venir baisser vos revenus imposables (dans la limite d’un plafond déterminé par la loi), ce qui va mécaniquement alléger votre facture fiscale. L’avantage fiscal du PER dépend donc directement de votre tranche marginale d’imposition. Plus vous êtes lourdement imposé, plus l’économie d’impôt sera significative.
Question 4 : Dans le cadre de l’assurance vie, les intérêts du fonds en euros et les revenus générés par les unités de compte (dividendes et coupons) sont-ils soumis à l’impôt sur le revenu dès leur inscription en compte ?
A - Non B - Oui C - Oui, dans la limite de 9 200 € si je suis en couple
Réponse A
Non
Au sein de votre contrat d’assurance vie, les intérêts et revenus émanant de vos supports d’investissement ne sont pas imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu au moment de leur perception. C’est en revanche une opération sur le contrat qui va déclencher éventuellement une telle imposition, comme par exemple un rachat. Néanmoins, notez que les intérêts produits par le fonds en euros sont soumis chaque année aux prélèvements sociaux, lors de leur inscription en compte. Ce prélèvement est réalisé par l’assureur. Les gains issus des unités de compte subissent eux aussi des prélèvements sociaux, mais le prélèvement intervient à l’occasion d’un retrait / dénouement du contrat.
Question 5 : En cas de retraits sur un contrat d’assurance vie (rachats partiels), les gains sont-ils imposables à l’impôt sur le revenu ?
A - Non, les gains sont systématiquement exonérés d’impôt sur le revenu B - Non, ce sont le capital et les gains qui sont imposables C - Oui, les gains compris dans votre rachat peuvent être intégrés à vos revenus dans le cadre de votre déclaration d’impôt
Réponse C
Oui, les gains compris dans votre rachat peuvent être intégrés à vos revenus dans le cadre de votre déclaration d’impôt
Seuls les gains compris dans votre rachat peuvent être fiscalisés. En d’autres termes, si votre contrat n’affiche pas de plus-value, votre rachat n’entraînera aucune imposition. Ainsi, si votre rachat comprend une plus-value imposable, vous allez devoir choisir l’option fiscale la plus intéressante pour vous : - Soit vous intégrez les gains du rachat à vos revenus dans le cadre de votre déclaration (IR). - Soit vous optez pour un taux d’imposition déterminé par l’administration fiscale (qu’on appelle Prélèvement Forfaitaire). Sachant que ce taux dépend de l’âge du contrat et de la date de vos versements.
Question 6 : Dans certains cas prévus par la loi, est-il possible d’effectuer des retraits sur un contrat d’assurance vie en totale franchise d’impôt ?
A - Oui, si le souscripteur réalise des rachats suite à un licenciement par exemple B - Oui, si les capitaux sont utilisés pour acheter un bien immobilier C - Non, les retraits sont imposables quelle que soit la situation personnelle du souscripteur
Réponse A
Oui, si le souscripteur réalise des rachats suite à un licenciement par exemple
Le rachat échappe à l’impôt, quelle que soit l’ancienneté du contrat, si vous ou votre conjoint (ou partenaire de Pacs) êtes concerné par l’un des événements suivants : une invalidité, un licenciement, une cessation d'activité non salariée à la suite d'un jugement de liquidation judiciaire ou bien encore une mise à la retraite anticipée. Le rachat doit être effectué au maximum avant la fin de l’année civile qui suit la réalisation de l’événement. Pour en bénéficier, vous devez naturellement vous abstenir d’opter pour le Prélèvement Forfaitaire.
Question 7 : En cas de besoin exceptionnel de trésorerie, le souscripteur d’un contrat d’assurance vie peut obtenir une avance plutôt que de réaliser des rachats partiels. Il s’agit en fait d’un prêt consenti par l’assureur qui se substitue alors aux retraits, de sorte que le souscripteur n’a pas besoin de puiser dans son épargne. Comment cette avance est-elle imposée ?
A - L’avance est taxée comme un retrait traditionnel B - L’avance est imposable à l’IR pour sa valeur totale C - L’avance n’est jamais imposée
Réponse C
L’avance n’est jamais imposée
L’avance ne déclenche pas d’impôt (IR et prélèvements sociaux non retenus annuellement). Il s’agit donc d’une opération neutre d’un point de vue fiscal. Cette opération est assimilée à un prêt consenti par l’assureur. Le souscripteur bénéficiaire doit alors payer des intérêts dont le calcul est encadré.
Question 8 : Il est possible de transférer un vieux PERP (Plan d’Épargne Retraite Populaire) vers un PER (Plan d’Épargne Retraite individuel) plus récent, moins chargé en frais et plus riche en options. Cette opération est-elle imposable ?
A - Jamais B - Oui, les intérêts sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu C - Tout dépend de la date d’effet du PERP qui fait l’objet du transfert
Réponse A
Jamais
Le transfert d’un PERP vers un PER porte sur l’intégralité des sommes et ne déclenche pas l’imposition sur le revenu, ni l’assujettissement aux prélèvements sociaux. Tout savoir sur le transfert
Question 9 : Avant même la retraite, il est possible de racheter son PER (de façon totale ou partielle) pour acquérir sa résidence principale. Le capital doit alors intégralement être affecté au financement de la résidence principale. Comment est fiscalisé ce rachat ?
A - Ce motif de rachat n’est pas imposé B - Le capital est imposé selon le barème de l’impôt sur le revenu et les gains sont soumis à la flat tax de 30% C - Seul le capital est imposé selon le barème de l’impôt sur le revenu
Réponse B
Le capital est imposé selon le barème de l’impôt sur le revenu et les gains sont soumis à la flat tax de 30%
Si le capital racheté a fait l’objet d’une déduction fiscale, les sommes issues du capital versé sont imposées selon le barème de l’impôt sur le revenu (sans abattement). Les gains (intérêts et plus-values) subissent la flat tax de 30% (intégrant le prélèvement fiscal unique de 12,8% et les prélèvements sociaux au taux de 17,2%). Vous pouvez aussi opter pour l’IR.
Question 10 : Lorsqu’un contrat d’assurance vie prend fin par le décès de l’assuré, le capital versé au conjoint survivant subit une exonération ?
A - Oui. Le conjoint survivant est toujours exonéré B - Non. Le capital reçu par le conjoint survivant est imposé si un certain montant est dépassé C - Non. Le capital reçu par le conjoint survivant est imposé si le contrat a été alimenté après 70 ans
Réponse A
Oui. Le conjoint survivant est toujours exonéré
Lors de votre décès, les sommes d’argent transmises aux bénéficiaires seront soumises à des règles fiscales différentes selon l’âge que vous aviez au moment des versements (avant ou après 70 ans). Que vos versements soient effectués avant ou après 70 ans, les sommes transmises à votre conjoint ou partenaire de Pacs sont toujours exonérées ! En savoir plus