Inflation, vos placements sont-ils résilients ?

Inflation, vos placements sont-ils résilients ?

Après deux années de pandémie du covid19, accentuée par la guerre en Ukraine et la crise énergétique, l’inflation a refait surface entraînant dans son sillage, hausse des prix et fluctuations sur les marchés boursiers. A l’heure où ce phénomène augmente graduellement, il est donc judicieux de s’interroger sur ses effets à court et moyen terme sur votre épargne, de distinguer les placements en perte de performance, des plus résilients

 

En septembre 2022, d’après l’INSEE les prix à la consommation se sont envolés de 5,6% sur un an : après trois décennies, d’une inflation entre 0% et 3%.
L’inflation n’est pas un phénomène neutre ; elle dévalue progressivement la monnaie et son effet sur l’épargne réduit votre pouvoir d’achat.

Il est donc essentiel de se montrer prudent en cette période d’incertitudes quant aux choix de ses actifs financiers, sous peine de voir ses économies diminuer… comme peau de chagrin.

Et comme dit l’adage « la peur - de perdre ses économies - n’est pas bonne conseillère ». Avant de prendre les décisions ad hoc pour gérer et arbitrer votre patrimoine, Assurancevie.com vous propose de faire le point sur les placements financiers fragilisés par la conjoncture et ceux, plus résilients qui auront une place dans votre stratégie anti-inflation.

L’épargne règlementée couvre-t-elle l’inflation ?

D’après la cour des comptes, en 2021 l’épargne réglementée (livret A, livret bleu, LDD, LEP, etc.) représentait 834 milliards d'euros d'encours, soit 14% de l'épargne financière des ménages. Très appréciés par les épargnants français, ces livrets permettent de se constituer une épargne immédiatement disponible et de jouir d’un rendement garanti annuellement. Leur rôle est de financer des investissements collectifs d’intérêt général (logements sociaux, crédits aux petites et moyennes entreprises (PME), économie sociale et solidaire).
En contrepartie, la rémunération de ces livrets doit couvrir le taux d’inflation annuel et préserver ainsi le pouvoir d’achat des épargnants.

Dans le contexte actuel, malgré une hausse de la revalorisation à 2% (1er août 2022) le Livret A ne parvient pas à faire rempart à l’inflation rapide de ces derniers mois ; ce qui entraîne inexorablement une baisse du pouvoir d’achat des titulaires.

Les fonds euro résistent-t-ils à l’inflation ?

D’après la Banque de France, les fonds euro de l’assurance-vie ont rapporté en moyenne 1,28%, (avant prélèvement sociaux) en 2021.

Chez Assurancevie.com les fonds euro de nos contrats « Evolution Vie » et « Puissance Avenir » ont fait mieux ! Avec des rendements respectifs de 1,31% (2,62% avec les offres bonus 100%) et 1,80% pour le « fond opportunité » (soumis à versement sur compartiment unités de compte).

En 2022, les rendements moyens s’annoncent plus faibles que l'inflation. Si la garantie en capital est toujours d’actualité, ce n’est plus le cas du pouvoir d’achat.
Toutefois, sous l’effet de la poussée inflationniste la remontée des taux devrait se répercuter progressivement sur leur rendement. D’après le cabinet en conseil spécialisé en assurance Facts & Figures, les fonds devraient atteindre en 2022… entre 1,60% et 2%. Un phénomène qui doit être relativisé car il ne bénéficie qu’aux nouvelles obligations. Les anciennes à rendements faibles demeurent jusqu’à échéance dans le portefeuille des assureurs et grèvent la rentabilité de l’épargne.

Les marchés actions sont-ils résilients ?

Pour juguler l’inflation, les banques centrales ont relevé les taux directeurs. En conséquence, les nouvelles obligations émises (dettes d’États, d’entreprises) offrent à leur tour un rendement plus élevé que les anciennes.
Cette hausse des rendements obligataires peut donc inciter les épargnants à privilégier ces actifs, au détriment des actions.

Cependant les marchés montrent leur résistance : les investisseurs s’adaptent et se montrent plus sélectifs. Ils recherchent les actions d'entreprise dont la dette est faible et capables de répercuter rapidement la hausse des prix sur leur clientèle.

Cette résilience des marchés est confortée par le soutien massif de la collecte nette en unités de compte (UC) depuis le début de l’année qui ressort à 24,5 milliards d’euros (contre -12,4 milliards d’euros pour le fonds en euros). Cette dynamique positive est largement générée par le plan épargne retraite (PER) dont la collecte a atteint 3,5 milliards d’euros et un encours de 43,6 milliards d’euros pour la même période, d’après le constat de l’AGEFI.

Des effets sur les marchés immobiliers ?

Dans ce contexte de remontée des taux d’intérêts, de resserrement des conditions d’emprunt et de prix du marché immobilier, le financement de ses projets immobiliers devient difficile auprès des banques.

A contrario, les propriétaires d’immobiliers locatifs ne connaissent pas cette tension : leurs actifs sont protégés car les loyers sont indexés annuellement sur l’inflation. Pour appliquer l’évolution des loyers les bailleurs s’appuient sur l’IRL (Indice de Révision des Loyers) produit par l’Insee.

Parallèlement, d’autres modes d’investissements immobiliers et locatifs ont le vent en poupe, notamment les SCPI (société civile de placement collectif) qui permettent de recevoir des dividendes (loyers) ; en contrepartie de l’acquisition de parts sociales (accessibles à partir d’une centaine d’euro seulement).

D’après l’ASPIM*, depuis le début de l’année la collecte s’élèverait à 7,5 milliards €, une croissance supplémentaire de 45 % par rapport à la même période en 2021.

Les SCPI de rendement, largement plébiscitées (95% de la collecte) pour leur diversité géographique et leurs secteurs d’activités porteurs et variés (commerce, logistique, santé, data, etc.) offrent des rendements moyens autour de 4,5%. Certaines ciblent raisonnablement un objectif de distribution de 5% en 2023.
C’est le cas de la SCPI industrielle et logistique « Log In » 100% européenne, gérée par la maison de gestion THEOREIM ; une alternative financière qui est la bienvenue pour résister à l’inflation !

*ASPIM : association française des sociétés de placements immobiliers



Mis à jour le 22/03/2023

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