Les 10 choses que vous ne savez peut-être pas sur l'assurance vie
Si l’assurance vie pèse à elle seule 1 681 milliards d’euros (à fin février 2018), elle n’échappe pas aux préjugés, certainement parce que de nombreux points qui la concernent restent mystérieux ou ambigus. Assurancevie.com lève donc le voile !
Assurance vie et assurance décès, pas le même combat
Par définition, un contrat d’assurance vie constitue un placement financier alimenté par des versements qui sont alors logés dans une enveloppe fiscale spécifique et avantageuse. Ce n’est en aucun cas une assurance à fonds perdus comme l’assurance décès. Cette dernière permet, uniquement en cas de décès de l’assuré avant le terme du contrat, le versement d’un capital prédéterminé à un ou plusieurs bénéficiaires.
Dans le cadre de l’assurance vie, le souscripteur peut effectuer des retraits partiels ou totaux quand il le souhaite. Et au décès de l’assuré, les capitaux sont transmis aux bénéficiaires de son choix préalablement désignés dans la clause bénéficiaire.
Quand on aime… on ne compte pas
Posséder plusieurs contrats auprès de divers assureurs constitue même un bon conseil, cette stratégie permettant de diversifier les risques. Soyez toutefois raisonnable, plus vous avez de contrats, plus la gestion et le suivi des investissements demandera du temps…
Les sous bien au chaud !
Mais qui encaisse alors vos sous ? C’est une question qui revient souvent, à juste titre… Eh bien en fait, c’est l’assureur de votre contrat qui va encaisser vos versements en ligne et vos chèques (malgré que ces derniers soient adressés à votre courtier).
Prenons un exemple : Chez le courtier Assurancevie.com, vous ouvrez un contrat Évolution Vie , assuré par Aviva Vie. Votre versement initial de 1 000 € s’effectue sous la forme d’un chèque. Celui-ci est établi à l’ordre d’Aviva Vie, mais il devra être envoyé, avec votre dossier d’adhésion, au siège d’Assurancevie.com. Le courtier va contrôler votre dossier et va s’assurer qu’aucune pièce ne manque à l’appel. Si tel est le cas, votre demande d’adhésion sera validée et votre chèque sera débité par Aviva Vie.
Votre argent est donc chez l’assureur (ce qui est gage de sécurité) qui va alors se charger de l’investir, comme vous le souhaitez, sur le fonds en euros et/ou les unités de compte.
Contrats réseaux physiques, contrats internet : jeu égal en termes de garanties !
De ce fait, les garanties (en cas de faillite de l’assureur) sont les mêmes quel que soit le canal de distribution.
Prenons un exemple : Monsieur Cigale a ouvert un contrat auprès d’un agent ABC (réseau physique). Quant à Madame Fourmi, elle a souscrit chez un courtier en ligne un contrat A, assuré par ABC (réseau internet). Malgré des modes de souscription différents, Monsieur Cigale et Madame Fourmi disposent des mêmes garanties et profitent tous les deux de la solidité de leur assureur commun, à savoir ABC.
Vive la diversité des unités de compte
Sachez qu’au sein des réseaux physiques, une offre d’unités de compte riche et de qualité n’est bien souvent accessible que si l’épargnant verse un gros chèque.
Enfants mineurs acceptés !
… Et les plus de 70 ans aussi !
Pour plus de facilité, il est conseillé d’ouvrir un nouveau contrat après 70 ans, plutôt que d’effectuer des versements complémentaires après cet âge sur un contrat existant et de « mélanger » les sommes versées avant/après 70 ans (et de « mélanger » les dispositions fiscales).
Opération transfert échouée
Alors que faire alors si vous n’êtes pas content de votre contrat actuel ? Vous pouvez le conserver sans l’alimenter (dans le cadre de l’assurance vie, les versements ne sont pas obligatoires) et décider d’ouvrir un autre contrat (moins chargé en frais) dans la structure de votre choix. Cette stratégie peut même être pertinente avec l’entrée en vigueur de la flat tax.
Regardez bien toutefois la date de création de votre contrat. Car ceux qui sont très anciens disposent d’un cadre fiscal bien plus avantageux que celui qui est actuellement en vigueur.
La clause bénéficiaire
n’est pas gravée dans le marbre !
Bouclier anti-moins-values !
Sachez toutefois qu’il existe des moyens pour éviter d’être dans le rouge (exemple : les options de gestion) mais aussi des garanties pour donner le plus possible à vos proches lors de votre décès (exemple : la garantie plancher).
Parmi les options de gestion intéressantes (appelées également options d’arbitrages automatiques) il existe la sécurisation des moins-values et le stop loss.
La sécurisation des moins-values : Grâce à cette option de gestion, la plus-value latente constatée sur une unité de compte est arbitrée en faveur du fonds en euros dès lors qu’elle atteint un seuil préalablement défini.
Le stop loss absolu : Cette option permet d’arbitrer en faveur du fonds en euros la totalité d’un support en unité de compte dès lors qu’il passe sous un seuil prédéfini par rapport à l’investissement initial.
Par exemple : Au sein de son contrat d’assurance vie, Célia investit une part en unités de compte pour un montant de 5 000 €. Elle sait que ces supports comportent un risque de perte en capital. C’est un risque qu’elle accepte mais qu’elle souhaite limiter. Avec l’option de limitation des moins-values, elle fixe un seuil à la baisse de 10 %. Si ces unités de compte perdent de la valeur, elles seront arbitrées en totalité en faveur du fonds en euros dès que la valeur de 4 500 € sera atteinte.
Le stop loss relatif : En présence de cette option, un arbitrage automatique de la totalité d’une ligne d’unité de compte est déclenché lorsqu’un seuil de moins-value est atteint non pas par rapport à la valeur initiale de l’investissement mais par rapport au plus haut niveau atteint par le fonds.
Toutes ces options sont le plus souvent gratuites dans les contrats internet.
Zoom sur la garantie plancher
Pour optimiser la transmission de votre patrimoine, pensez également à la garantie plancher au sein du contrat d’assurance vie. Cette garantie de prévoyance permet dans sa version standard de protéger ses proches si le contrat affiche une moins-value. En effet, elle garantit aux bénéficiaires qu’ils récupèreront au décès de l’assuré, un capital minimum garanti et déterminé à l’avance (par exemple, les versements bruts diminués des éventuels rachats, avances et intérêts non remboursés…). Cette garantie plancher est parfois obligatoire et directement intégrée dans les frais (comme c’est le cas pour Evolution Vie). Mais elle peut être facultative et payante.
Mis à jour le 06/04/2018